Propositions à deux termes
Les propositions à deux termes ont dans leur structure le sujet et le prédicat, termes essentiels de la proposition: La mère préparait le petit déjeuner. D`autres termes de la proposition s`appellent les termes secondaires (toutes sortes de compléments). Ils dépendent des termes essentiels et se distinguent les uns des autres par leur nature et par leur rôle dans la proposition. Les termes secondaires sont les suivants: 1. Les compléments du verbe: a) Le complément d'objet direct: Ils lisent un texte en russe. b) Le complément d'objet indirect: Je téléphone à mon amie. c) Le complément d'un verbe impersonnel: Il arrive une délégation italienne. d) Le complément d'agent: Le monument a été batti par ce sculpteur. e) Le complément circonstanciel: Nous venons de Paris. 2. Le complément du nom ou épithète: J`aime cet auteur à succès (comp.du nom). Ils ont vu une maison blanche (épithète). 3. Le complément circonstanciel attributif (обстоятельственное определение): Pensive, elle écoutait cette chanson. 4. Les compléments d'un pronom, d'un adjectif: Une musique difficile à écouter.
Liens syntaxiques entre les mots dans la proposition Les liens syntaxiques entre les mots dans la proposition simple sont exprimés à l'aide de différents procédés. 1. Par l`ordre des mots: Pierre cherche Victor. L`enfant lit un livre La fonction des mots dans la proposition française est déterminée par leur place. La place du sujet et du complément d`objet direct relativement au prédicat, est un des moyens de différenciation de ces termes. 2. Par les pr é positions qui remplissent en français les fonctions des cas (падежей)en russe: Je téléphone à Victor. Je pense à mon père. Le livre du professeur. 3. Par les conjonctions de coordination qui réunissent les termes de la même valeur: Toi et moi, nous sommes ensemble. 4. Par l`accord: L`expérience passionnante fait son preuve. 5. Par l`intonation: Ce film aux belles images défend naturellement la croyance des Indiens. Naturellement, ce film aux belles images défend naturellement la croyance des Indiens.
Sujet Le sujet est un des deux termes principaux de la proposition. II exprime la personne ou la chose qui effectue (voix active) ou subit (voix passive) l`action exprimée par le prédicat: Les parents aiment leur enfant. L`enfant est aim é de ses parents. Le sujet est placé d'habitude devant le prédicat et répond aux questions: qui? qui est-ce qui? qu'est-ce qui? II est construit directement et peut toujours être remplacé par un des pronoms personnels sujets: je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles et les pronoms ce, on. 1. Le sujet peut être exprimé dans la proposition par un mot indépendant: a) un substantif: Cette possibilit é offre un avantage financier. b) un pronom: Mon cousin passe me voir. – Celui qui vient d` avoir un bébé? c) un nom de nombre: Deux et deux font quatre. d) un infinitif: Rire n`est pas plaisanter. e) n'importe quel mot substantivé: Les pourquoi des enfants irritent souvent leurs parents. 2. Le sujet peut être exprimé par des pronoms conjoints (mots-outils): a) les pronoms personnels conjoints: Elle veut faire ses études supérieures. b) le pronom indéfini conjoint on: On traversait un pont. c) le pronom démonstratif conjoint ce: Ce n'est pas votre stylo. 3. Le sujet peut être exprimé par une proposition subordonnée: Qui va à la chasse, perd sa place.
Prédicat Le prédicat est le second terme principal de la proposition, qui dépend du sujet et exprime une action effectuée ou subie par le sujet (prédicat verbal), l'état du sujet, les qualités et les propriétés du sujet (prédicat nominal), mais toujours localisés dans le temps, et rapportés à la réalité. Le prédicat est exprimé le plus souvent par un verbe à la forme personnelle. Dans la proposition, le prédicat suit habituellement le sujet: Antoine fait bien ses études. Pierre est étudiant. Selon le critère morphologique, on distingue deux types de prédicat: le prédicat verbal et le prédicat nominal. Selon le critère structural ou syntaxique, on distingue le pr é dicat simple et le pr é dicat compos é . Il est à noter qu`on distingue encore le prédicat mixte (verbal et nominal à la fois), qui contient le plus souvent les verbes outils vouloir, savoir, devoir, commencer: Il ne pouvait pas paraître faible. Le premier et le deuxième éléments forment le prédicat verbal (pouvait paraître), le deuxième et le troisième – le prédicat nominal (paraître faible). Pr é dicat verbal Le prédicat verbal peut être exprimé par: 1. un verbe à la forme personnelle (prédicat verbal simple): Elle a terminé ses études à l`université. 2. un verbe à la forme personnelle, employé comme auxiliaire, et l`infinitif du verbe conjugué (prédicat verbal composé): On devait finir ce travail vers la nuit. Les verbes pouvant être employés comme auxiliaires (verbe outil) expriment différentes nuances grammaticales: a) les verbes aller et venir, employés comme auxiliaires, expriment des nuances temporelles: Je vais lire ce roman. Il vient de partir pour Moscou. b) Les verbes pouvoir, devoir, falloir, vouloir, savoir, paraître,. sembler, faillir, manquer, etc., employés avec un infinitif expriment de différentes nuances modales: IIpouvait avoir cinquante ans. J 'ai manqué de tomber. с) Les verbes laisser et faire expriment des nuances de voix: Laisse-moi te parler. Il m`a fait venir chez lui. d) Les verbes commencer, se mettre et les locutions être en train de, être à, précédant l`infinitif, marquent des nuances d'aspect: Elle se mit à pleurer. Je suis en train d`inspecter ce chantier. 3.Le prédicat verbal peut être exprimé par des groupes phraséologiques: J` ai faim et soif. Il prend part à cette compétition. Verbes outils (auxiliaires de mode) Les verbes modaux devoir, pouvoir, vouloir, savoir, falloir, faisant partie du prédicat verbal composé, expriment certains rapports modaux. Lorsqu'on parle des verbes auxiliaires de mode, il faut distinguer les nuances modales exprimées par le sens lexical de ces verbes, et les nuances modales que certains verbes prennent dans le contexte. Les verbes mentionnés ci-dessus, de même que les verbes sembler et paraître, expriment toujours par leur propre sens des nuances modales. Devoir, falloir marquent une nuance modale d'obligation, Employés comme verbes auxiliaires de mode, tous les verbes cités perdent leur sens propre, et marquent un autre rapport modal. Les verbes au sens propre expriment le rapport du sujet de l`action à l`action: Il doit faire cet exercice. Il veut partir. Les verbes auxiliaires de mode expriment le rapport du contenu de la communication à la réalité: Où est ton manuel? II doit être sur mon bureau. Il n`a pas téléphoné. II a du oublier sa promesse. Veux-tu te taire!
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