présent и passé passifs:entendre; éteindre; mettre; connaître; couvrir; souscrire.
IV) Переделайте следующие предложения, заменив не выделенные к\ рейвом
слова формой Infinitif présent,перед которой в некоторых случаях будет стоять
предлог. (Напр.: Je sais ma leçon, j'en suis heureux = Je suis heureux de savoir ma
leçon.) Il faut que l'on sorte. — J'entends qu'on parle. — Je ferai une promenade avec
toi, je le désire beaucoup {Je désire beaucoup...). — Viens avec moi, tu le dois. —
Avant le départ vous viendrez me voir (avant de...). —// me télégraphiera avant son
arrivée. — Je me lève de bonne heure, j'en suis content. — Je me lève tôt, je n'en suis
pas fâché. — II s'aperçoit que ses amis sont partis, il en est tout étonné. — // s'en va et
il ne me prévient pas (Il s'en va sans...). — // s'en va et il ne dit pas un mot. — // s'en va
sans qu'on l'entende (infinitif passif). — // s'en va sans qu'on le voie (infinitif passif). —
Tu n'iras pas chez les Dupont si tu n'es pas invité (sans...).
V) Переделайте следующие предложения, заменив не выделенные курсивом
слова формой Infinitif passé,перед которой будет стоять предлог (Напр.: Après le
bain, elle s'est étendue sur le sable = après s'être baignée, elle...). Après une promenade
(v. se promener) je suis rentré chez moi. — Après une promenade, elles sont rentrées
chez elles. — Après une promenade, nous rentrerons chez nous. — Après la bataille
(v. se battre), ils ont fait la paix. —Quand nous aurons fait nos devoirs (après +
v. faire), nous sortirons. — Quand vous aurez appris vos leçons, vous irez jouer. — Tu
ne sortiras pas si tu n'as pas fini ton travail (sans + v. finir). Tu ne sortiras pas si tu ne
t'es pas baigné (sans + v. se baigner). — Tu n'iras pas chez les Martin si tu n'as pas été
invité. — Je me suis levé tôt, j'en suis content. — Je me suis habillé de bonne heure, je
n'en suis pas fâché.
VI) Переделайте следующие предложения, заменив не выделенные курсивом
слова выражениями: n'importe quel (n'importe quelle, quels, quelles); n'importe
qui; n'importe lequel. Il faut s'intéresser à toutes sortes de travaux. — Je suis curieux
de chaque objet.— Prêtez-moi un livre, le premier venu. — Demandez à quelqu'un,
celui-ci ou celui-là; il vous dira où j'habite. — J'ai raison et tout le monde sera de mon
avis.
ТЕКСТЫ ДЛЯ ЧТЕНИЯ: УРОКИ 37 - 41
UNE PARTIE DE PELOTE BASQUE
Le moindre hameau, au pays basque, a sa place pour le jeu de
paume, grande, soigneusement tenue, en général près de l'église, sous
les chênes. (...) Elle est dallée de larges pierres entre lesquelle des
herbes poussent. Des deux côtés s'étendent, pour les spectateurs, de
longs gradins, qui sont en granit rouge de la montagne voisine. Et au
fond, le vieux mur monumental se dresse, contre lequel les pelotes
viendront frapper.
Enfin ils entrent dans l'arène, les pelotaris, les six champions parmi
lesquels il en est un en soutane, le vicaire de la paroisse (...).
A leur poignet droit, les joueurs attachent avec des lanières une
étrange1 chose d'osier qui semble un grand ongle courbe leur allongeant
de moitié l'avant-bras: c'est avec ce gant qu'il va falloir saisir, lancer et
relancer la pelote, une petite balle de corde serrée et recouverte en peau
de mouton, qui est dure comme une boule de bois (...).
Et la partie commence (...). La balle, lancée à tour de bras2, se met
à voler, frappe le mur à grands coups secs, puis rebondit à travers l'air
avec la rapidité d'un boulet.
D'instant en instant, clac! toujours le coup de fouet des pelotes, le
bruit sec contre le gant qui les lance ou contre le mur qui les reçoit (...).
Parfois les joueurs [arrêtent la balle] au vol. Le plus souvent, sûrs
d'eux-mêmes, ils la laissent tranquillement toucher terre, presque
mourir: on dirait qu'ils ne l'attraperont jamais! et clac! elle repart
cependant, prise juste à point, grâce à une merveilleuse précision de
coup d'œil, et s'en va frapper le mur, toujours avec sa vitesse de boulet.
P.LOTI, Ramuntcho.
Примечания
1. — Странная, удивительная. — Étranger = qui est d'un autre pays, d'une autre
province. Le jeu de la pelote basque étonne les étrangers
2. Avec toute la force du bras — со всей силой, изо всех сил.
LA RÉCOLTE DES FOUGÈRES AU PAYS BASQUE
C'était la saison tardive où l'on coupe ces fougères qui forment la
toison1 des coteaux roux. Et de grands chariots à bœufs, qui en étaient
remplis, roulaient tranquillement, au beau soleil mélancolique2, vers les
métairies isolées, laissant au passage la traînée de leur senteur. Très
lentes, par les chemins de montagne, s'en allaient ces charges énormes
de fougères; très lentes, avec des tintements de clochettes. Les bœufs
attelés, indolents et forts, — coiffés tous de la traditionnelle peau de
mouton couleur de bête fauve, qui leur donne l'air de bisons ou
d'aurochs, — traînaient ces chariots lourds, dont les roues sont des
disques pleins, comme celles des chars antiques. Les bouviers, le long
bâton à la main, marchaient devant, toujours sans bruit, en espadrilles,
la chemise de coton rosé découvrant la poitrine, la veste jetée à l'épaule
gauche, — et le béret de laine très enfoncé sur une face rasée, maigre,
grave, à laquelle la largeur des mâchoires et des muscles du cou donne
une expression de solidité massive. Ensuite, il y avait des intervalles de
solitude4, où l'on n'entendait plus, dans ces chemins, que le bourdon-
nement des mouches, à l'ombre jaunie et finissante5 des arbres.
P. LOTI, Ramuntcho
Примечания:
1 Руно.
2 Меланхолическое, вызывающее сладкую грусть
3 Погонщики быков.
4 Периоды одиночества
5. В желтой и редеющей (просвечивающей оттого, что листья опадают) гени
L INCENDIE DE LA FABRIQUE
II était dix heures du soir lorsque j'arrivai à l'usine en compagnie de
nos amis. Un vaste bâtiment, percé de larges baies, brûlait dans les trois
quarts de sa longueur. Le feu sortait par presque toutes les fenêtres; une
épaisse fumée traversait la toiture de tuiles, et parfois une flamme se
faisait jour au milieu des tourbillons noirs. Sur cinq pompes, dont trois
appartenaient à la ville et deux à la fabrique, une seule était là, dirigée sur
le coin de la maison qui ne flambait pas encore. Une foule d'environ deux
mille personnes, où l'on reconnaissait, au premier rang, le groupe des
autorités1, sous-préfet, maire, sergents de ville et gendarmes, regardait
avec anxiété cet angle du premier étage que la flamme avait respecté".
Tout à coup, un grand cri s'éleva sur la place, et je ne vis plus rien '
que mon père penché vers nous et portant une forme humaine entre les
bras. Dix hommes de bonne volonté coururent à une échelle que je
n'avais pas aperçue et qu'il touchait pourtant du pied. Le corps fut
descendu de mains en mains et porté à travers la foule dans la direction
de l'hôpital, tandis que mon père faisait un signe à ses camarades,
recevait un énorme jet d'eau sur tout le corps et se replongeait tranquil-
lement dans la fumée.
Il reparut au bout d'une minute, et cette fois en apportant une femme
qui criait. Un immense applaudissement salua son retour, et j'entendis:
«Vive Dumont» pour la première fois de ma vie. Il faisait horriblement
chaud; le rayonnement de cet énorme foyer allumait de tous côtés une ■
multitude de petits incendies que les pompes éteignaient à mesure. A la
place où je me tenais, tous les visages ruisselaient de sueur et tous les
yeux se sentaient brûlés.
Mon père se montra de nouveau à la fenêtre ouverte: il tenait
cette fois deux enfants évanouis. C'était la fin; on savait dans la
fabrique et dans la ville que le chef d'atelier était le seul habitant de
cette maison et que sa petite famille ne comptait pas plus de quatre
personnes. Il y eut donc une protestation générale lorsqu'on vit que
le sauveteur allait rentrer dans la fournaise. De tous côtés on lui
criait:
«Assez! Descendez! Dumont! (...)»
A ce moment, le capitaine, M. Mathey, qui dirigeait la manœuvre
des pompes, s'avança jusqu'au bas de l'échelle et dit de sa voix de com-
mandement:
«Sapeur Dumont, je vous ordonne de descendre».
Il répondit:
«Le devoir m'ordonne de rester.
— Il n'y a plus personne là-haut.
—Il y a un homme par terre, au fond du couloir.
— C'est impossible.
— Je l'ai vu de mes yeux.
— Encore une fois, descendez! Le feu gagne.
— Raison de plus pour me hâter!»
A peine avait-il dit ces mots, à peine le son de sa voix s'était-il éteint5
dans mon oreille, que le feu jaillit par toutes les ouvertures de la maison, la
toiture s'effondra avec un bruit épouvantable, et tout l'espace compris entre
les quatre murs du bâtiment ne fut plus qu'une colonne de flammes.
E. ABOUT, Le Roman d'un brave Homme.
Примечания:
1. Группа представителей власти L'autorité(f.) = Le pouvoir de se faire obéir
Un professeur ne doit pas manquer d'autorité. Les autorités (f. pi.) = les gens qui ont
officiellement une autorité Les autorités civiles et militaires assistaient à la cérémonie.
2 Здесь пламя пощадило.
3. Здесь- с десяток добровольцев De bonne volonté= qui veulent bien faire
4. = C'est une raison de plus pourme hâter davantage.
5. V. éteindre. L'eau éteint le feu, l'incendie s'éteint,quand la maison en feu est
arrosée par les lances des pompiers La voix s'éteint,elle cesse d'être entendue — A
peine le son de sa voix s'était-il éteint que le feu jailllit: le son de sa voix venait tout
juste de s'éteindre, quand le feu jaillit...
SUD-OUEST
J'aime, paresseusement amarrées aux quais de l'Adour, ces péniches
effilées (...). Un équipage indolent, coiffé de bérets basques, décharge
de leurs flancs un sable irréel et doré. Le commerce doit se faire ainsi
aux pays de légende.
* * *
Sur les prairies inondées qui bordent l'Adour, trois canards semblent
nager dans du ciel, traçant derrière eux comme sillage trois angles
d'argent.
Quand vient le soir, les oies qui traversent la rivière pour regagner
leur ferme encadrent d'un cercle entièrement fermé les oisons, si tendres
et jeunes dans leur duvet neuf, pour les protéger du courant, qui
autrement1 les entraînerait.
* * *
Au printemps, dans les prairies d'un vert émeraude, si fraîches au
milieu des pins, les poulains violets, grêles, empruntés2 et charmants,
s'ébattent auprès des juments: ils appartiennent à la jeunesse de l'année.
* * #
Les fermes lointaines, maisons landaises blanches ou rosés, sont
entourées d'ajoncs dorés et de chênes verts. Sur un fond de fumier
somptueux, les cochons d'un rosé adorable trottinent sur des jambes
indécises et flasques (...) au milieu du jeune blé, vert et frais comme une
herbe nouvelle, des coqs éclatants évoluent comme des flammes. Le
tout3 est encadré de prairies, de bois et de ciel.
André SIEGFRIED, de l'Académie française.
Géographie poétique des cinq continents.
Примечания-
1. = On pourrait dire aussi: Les oies protègent les oisons du courant, sans quoi,
celui-ci les entraînerait (ou: sinon,celui-ci les entraînerait)
2. Здесь неловкие, неуклюжие. —
3. = L'ensemble. Tout est pris ici comme nom.
UN AVARE
M. Grandet n'achetait jamais ni viande ni pain. Ses fermiers lui
apportaient par semaine une provision suffisante de chapons, de
poulets, d'œufs, de beurre et de blé (...). Il possédait un moulin, dont
le locataire devait, en sus1 du bail2, venir chercher une certaine
quantité de grains et lui en rapporter le son et la farine. La grande
Nanon, son unique servante (...) boulangeait elle-même, tous les
samedis, le pain de la maison. M. Grandet s'était arrangé avec les
maraîchers, ses locataires, pour qu'ils le fournissent' de légumes.
Quant aux fruits, il en récoltait une telle quantité qu'il en faisait
vendre une grande partie au marché. Son bois de chauffage était
coupé dans ses haies et ses fermiers le lui charroyaient en ville tout
débité, le rangeaient par complaisance dans son bûcher et recevaient
ses remerciements4. Les seules dépenses connues étaient le pain bénit,
la toilette de sa femme, celle de sa fille et le payement de leurs
chaises à l'église, la lumière, les gages5 de la grande Nanon, l'étamage
de ses casseroles; l'acquittement des impositions, les réparations de
ses bâtiments et les frais de ses exploitations. Il avait six cents
arpents6 de bois récemment achetés, qu'il faisait surveiller par le garde
d'un voisin, auquel il promettait une indemnité. Depuis cette
acquisition seulement, il mangeait du gibier.
BALZAC, Eugénie Grandet.
Примечания.
1. = En plus de: сверх.
2. Арендной платы
3. On peut dire: ils le fournissent de légumes, ou: ils lui fournissent des légumes.
Les deux phrases ont le même sens.
4. Получали взамен его благодарность (вместо денег).
5. Жалованье Une domestique reçoit des gages (m. pi.) en paiement de ses
services, un fonctionnaire reçoit un traitement de l'État, un médecin reçoit des
honoraires (m. pi.) de son client; un ouvrier reçoit un salaire de son patron.
6 Арпан — мера площади, равен примерно трети гектара.
AVEC TON PARAPLUIE
Avec ton parapluie bleu et tes brebis sales,
Avec tes vêtements qui sentent le fromage,
Tu t'en vas vers le ciel du coteau, appuyé
Sur ton bâton de houx, de chêne ou de néflier.
Tu suis le chien au poil dur et l'âne portant
Les bidons ternes sur son dos saillant.
Tu passeras devant les forgerons des villages,
Puis tu regagneras la balsamique montagne
Où ton troupeau paîtra comme des buissons blancs.
Là, des vapeurs cachent les pics en se tramant.
Là, volent des vautours au col pelé et s'allument
Des fumées rouges dans les brumes nocturnes.
Là, tu regarderas avec tranquillité
L'esprit de Dieu planer sur cette immensité.
Francis JAMMES, De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir