Grand-Lebrun
I shall continue to pursue the child I was, in the black and white tiled corridors of Grand-Lebrun, the school buried in the depth of my past, a tiny world where for years I lived, ahead of time, my life of a man, and where I played with the reduced models of my future passions. The smoky sky, the plane trees in the garden, the recess at four o’clock, the smell of the evening study hall… A strange universe which had its laws, its superstitions, its triumphs and disasters. Grand-Lebrun which I remember in my heart does not remember me. Jean Giraudoux spoke at the graduation of the lycée to which he brought fame. The Tharaud brothers received the same honor at Périgueux. I must accept my sorrowful fate: I shall never figure in such a celebration. But Grand-Lebrun, willing or not willing, remains a part of my heritage and no one will separate me from it. I can say to it the most profound sentence a lover has ever spoken: “It is no concern of yours if I love you.” Like everything that is loved, Grand-Lebrun can understand nothing concerning the sentiment it inspires. I am closing my eyes and recalling one day chosen at random from all the past days of the period when Grand-Lebrun contained my life. Translations by Wallace Fowlie
3.Ầ la manière de F. Mauriac racontez votre souvenir personnel d’école.
4. Lisez ce message d’Anatole France adressé à ceux qui étudient et enseignent le français. Formulez en quelques phrases les objectifs de l’enseignement secondaire. On ne peut nier qu’il ne soit avantageux de savoir l’anglais et l’allemand. Cette connaissance est utile au négociant et au législateur, comme au soldat et au savant. Mais il reste à savoir si l’enseignement secondaire doit avoir pour unique objet l’utile. Il est bien général pour cela. Non, le beau nom d’humanités qu’on lui donna longtemps nous éclaire sur sa véritable mission; il doit former des hommes et non point telle ou telle espèce d’hommes; il doit enseigner à penser. Apprendre à penser, c’est en cela que se résume tout le programme bien compris de l’enseignement secondaire. C’est pourquoi je regrette infiniment les méthodes d’après lesquelles on enseignait autrefois le latin dans les classes de lettres; car, en apprenant le latin de la sorte, les élèves apprenaient l’art de conduire et d’exprimer leur pensée. Je porte aux études latines un amour désespéré. Le latin, ce n’est pas pour nous une langue étrangère, c’est une langue maternelle; nous sommes des Latins. Et voici que le latin est devenu, dans nos lycées une vaine ombre, jouet d’un souffle léger. А.France. La vie littéraire
5.Exprimez votre opinion à propos des matières enseignées à l’école et à l’université. 6. Commentez le dessin ci-dessous. Faites attention aux paroles du père et à la réaction de l’enfant. Dites si l’attitude du père est typique pour votre famille. Boîte à outils Parler d’un ton autoritaire; être indifférent à l’intérêt de l’enfant; éveiller l’intérêt des élèves aux études; l’incompréhension entre le père et le fils.
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