Les pronoms interrogatifs
servent à interroger sur la personne ou la chose dont ils expriment l'idée. 1) les formes simples: qui? (pour les personnes), que? quoi? (pour les choses) 2) les formes composées: lequel? (laquelle? lesquels? lesquelles?) auquel, duquel. Les pronoms interrogatifs s'emploient dans la question directe et indirecte. Au lieu du simple pronom interrogatif on emploie fréquemment les périphrases: 1) pour les personnes: qui est-ce qui? (sujet), qui est-ce que? (objet); 2) pour les choses: qu'est-ce qui? (sujet), qu'est-ce que?(objet direct, attribut) -L'adj.interrogatif quel indique que l'on questionne sur la qualité ou sur une détermination de l'être ou de l'objet exprimés par les subs. qu'ils précèdent. Est variable en genre et en nombre: quel, quelle, quels, quelles.
Les pronoms indéfinis et les adjectifs indéfinis sont réunis par une notion de vague, d'indéterminé, d'incertain. La plupart des mots qu'on rapporte aux pronoms indéfinis ne représentent aucun nom exprimé dans le discours, ils sont nominaux.Etre répartis en deux groupes: - Variables: chacun, quelqu'un, l'un, l'autre, aucun - Invariables: personne, quiconque, rien, autrui (другой), quelque chose D'après le sens ils sont classés en 1) indéfinis proprement dits: quelqu'un, quelque chose, certain; 2) indéfini relatif quiconque; 3) indéfinis quantitatifs: l'un, quelques-uns, plusieurs, chacun, tout; 4) indéfini à valeur démonstrative: tel; 5) indéfinis négatifs: personne, rien, aucun, nul; 6) indéfinis de distinction: autrui, l'autre; 7) indéfini d'identité: le même. Dans la proposition: sujet (Chacun peut se tromper), attribut (Ce n'est rien), complément d'objet direct et indirect (Je ne vois personne. Ne le dites à personne), complément d'agent (II n'est pas aimé de personne), Les adj.indéfinis se joignant au nom marquent une idée vague de quantité ou de qualité. - un sens de qualité sont les suivants: certain, quelque, quelconque, n'importe quel (quelle, quels, quelles). - une idée de quantité: aucun, chaque, différents, divers, nul, pas un, plus d'un, plusieurs, quelque, tout. L’adjectif sert à désigner une propriété des choses des êtres, des notions, désignés par un nom ou un pronom.Prennent d’habitude les catégories gramm.du subst. N’ont que des formes modificatoire, parce que l’adj.suit toujours le subs. Fonctions syntaxiques: complément déterminatif, complément prédicatif, complément attribut. Catégories morphologiques: le genre et le nombre. 1.Les adjectifs qualificatifs qui désignent une qualité attribuée aux objets, personnes, notions (rouge, bon, large, heureux, petit, proche). Les adjectifs qualificatifs sont caractérisées par les degrés de comparaison et d’intensité. on peut distingue ces adjectifs d'après: la forme, la dimension, le couleur, les impressions et les sentiments. 2. Les adjectifs relatifs, qui caractérisent l’objet, la personne, la notion par leur relation avec d’autres objets et notions. Ses classification: la relation à la matière (métallique), à une établissement (universitaire, administratif), à une doctrine politique ou scientifique (marxiste, historique), à l’origine de l’objet (japonais, africain), à une destination (routière), à un lieu et au temps (régional, quotidien, hebdomadaire). La catégorie du genre Dans la formation du féminin on distingue 2 cas: 1. Quand la transformation phonétique se compagne la transformation orthographique. 2. Quand la transformation du genre est seulement orthographique. -par addition d'une des consonnes d, t, r, s: lourd—lourde, léger—légère, doux—douce, heureux—heureuse -changement de terminaison: -teur-trice consolateur— consolatrice; - le changement de radical: fou—folle, beau—belle, vieux—vieille - à la voyelle nasale on ajoute une des consonnes: blond—blonde, blanc—blanche - le doublement de la consonne finale: cruel—cruelle, nul—nulle - la transformation de c en que: public—publique Masc: nez aquilin, esprit dispos, miel violât, yeux pers; fém: bouche bée, dent canine, femme enceinte. La catégorie du nombre Pour la formation du pluriel, les adjectifs suivent les mêmes règles que les noms. À l’écrit, on ajoute généralement à la forme du masculin ou du féminin singulier un -s pour former le pluriel. Quelques adjectifs ne suivent pas cette règle: - les adjectifs masculins en -eau prennent un -x au pluriel (beaux) - les adjectifs masculins en -al ont généralement un pluriel en -aux (brutaux, spéciaux) - les adjectifs de couleur issus de noms prennent ou non le -s selon leur degré d’adjectivisation - les adjectifs terminés au singulier par -s ou -x ne varient pas au pluriel (nerveux, doux). Les degrés d’intensité L'intensité peut être exprimée par les adverbes et les particules très, si, fort, peu, assez, bien, tout, tellement, plutôt. Le haut degré de qualité et d'intensité peut être rendu par les adverbes en -ment: absolument, énormément, extrêmement, profondément,fortement,parfaitement, nullement Affixes: sur actif, extra -fin, hyper tensif, ultra moderne Les degrés de comparaison exprimé par des moyens léxico-syntaxiques variés. sont les constructions avec les adverbes aussi, plus, moins... que On distingue trois sortes de comparatif: supériorité (plus + adjectif), égalité (aussi antéposé à l’adjectif), infériorité (moins + adjectif). Certains adjectifs n’admettent pas la variation en degré: les adjectifs relationnels, les adjectifs exprimant une qualité non soumise à variation (carré, circulaire, etc.), les adjectifs dont le sens intègre déjà une notion d’intensité ou de comparaison (majeur, mineur, aîné, cadet, premier, dernier, etc.).
Le verbe Les traits notionnels:une action (prendre, finir) un procès (marcher,parler), un état (aimer, souffrir, détester). Les traits morphologiques: personne, mode, temps, aspect, corrélation de temps, voix. Nombre et personne: Le nombre et la personne du verbe dépendent de son sujet (on dit que le verbe s’accorde en nombre et en personne avec son sujet).
La catégorie de la personne exprime le rapport entre l’énonciation et les participants à l’acte de la parole. La personne verbale marque deux rapports; la participation et la non participation à l’acte de la parole. Deux personne participant toujours à l’acte de la parole; la personne qui parle (le locuteur) et la personne à qui la parole est adressée (l’allocutaire). La troisième personne marque la personne ou l’objet dont on parle. La particularité du pronom il de la forme impersonelle consiste en ce qu’il ne represente aucun objet et en renvoie a rien. Il se distingue de personnel par les traits spécifiques: 1) il impossible de la commuter avec certain nom (il pleut, *Pierre pleut, *qui pleut) 2. Il est impossible de la faire prendre la forme indépendant lui (il neige – *lui neige, il chante - lui chante) 3. Il est impossible de la faire varier en genre et en nombre La catégorie du mode. La quantité de modes en français varie d’un auteur à l’autre. 1.Certains grammairiens distinguent six modes; infinitif, participe, conditionnel, subjonctif, impératif. 2.D’autres en comptent cinq; indicatif, subjonctif, impératif, infinitif, participe.3. Il y a ceux qui ne reconnaissent aucun mode au français moderne La modalité est caractérisée comme le rapport de l’énonciation à la réalité du point de vue du sujet parlant. La modalité peut être exprimée par des moyents grammaticaux et lexicaux, aussi bien que par l’intonation. Le mode est une catégorie grammaticale dans le system qui sert à exprimer le rapport de l’action à la réalité objective du point de vue du locuteur (le sujet parlant) ou du protagoniste (le sujet de l’action).La grammaire tradition.distingue 4 modes: L'indicatif, designe l’action, qui avait lieu dans le passé, qui a lieu maintenant ou aura lieu. F - Constatation. L’impératif sert à designer les intentions émotionnelles et volitives du sujer parlant, c’est pourquoi l’impératif n’existe pas sans intonation. Dupoint de vue fonctionnel l’impératif n’exprime pas le procès proprement dit, mais l’appel à l’action l’ordre, l’interdiction ce qui n’est pas identique à l’action même. Le subjonctif C’est la mode des propositions subordonnés. présente l'action verbale comme virtuelle. Exprime la crainte, le doute, le souhait ou servant à donner un ordre, à exprimer un désir, une volonté ou une éventualité Le conditionnel est un mode qui présente des faits soumis à une condition. (J'irais les voir si j'avais le temps).
La catégorie du temps. Le présent Il exprime la coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit. Mais il peut exprimer une action qui se répète ou des vérités générales (Les hommes sont mortels). Le futur est formé d'une base de radical du verbe. L'emploi du futur situe l'action dans l'avenir (Je passerai demain). Ses autres valeurs sont notamment celles du futur dit historique (En 1905, sa vie prendra un tour nouveau). L'imparfait Il permet de décrire une action considérée dans sa durée ou dans son caractère répétitif et non un fait ponctuel (Nous passions les vacances d'été à la montagne). Le passé simple a des formes très irrégulières. Les variantes pour la première personne sont -ai, -is, -us, -ins, pour la deuxième -as, -is, -us, -ins, pour la troisième -a, -it, -ut, -int. Le passé simple, qui n'est plus utilisé dans la langue orale contemporaine, exprime une action révolue au moment où l'on parle (Il mourut en 1778). Les formes des temps composés sont beaucoup plus régulières que les formes simples. Les temps composés de l'indicatif, le passé composé, le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur, sont constitués d'un auxiliaire conjugué au temps simple correspondant, respectivement le présent, l'imparfait, le passé simple et le futur, suivi du participe passé du verbe conjugué (voir tableaux). La catégorie de l’aspect. les «aspects» suivants: 1) accompli/inaccompli: exprimé par l’opposition des temps simples et composés (Il chante/Il a chanté); 2) perfectif/imperfectif:exprimé par la sémantique du verbe:Je sors/Je marche); 3) sécant/non sécant (пресекающий /непресекающий) exprimé par l’opposition imparfait/passé simple: Il sortait/Il sortit; 4) inchoatif /terminatif: exprimé par les périphrases avec des V. semi-auxiliaire (commencer à/finir de); 5) semelfactif/itératif: (однократный/ многократный) exprimé par des compléments circonstanciels (une fois par an/toutes les semaines); 6) progressif exprimé par la construction aller + gérondif: Le mal va croissant. L'aspect perfectif indique un procès qui ne peut être réalisé qu'une fois parvenu à son terme. Par exemple, si le procès sortir d'une maison est interrompu avant son terme, la sortie n'aura pas eu lieu. Ainsi les procès perfectifs, pour être réalisés, doivent nécessairement arriver jusqu'à leur terme. L'aspect imperfectif, indique un procès réalisé dès qu'il est entamé. Par ex, si le procès de chanter est interrompu avant son terme, le chant aura quand même eu lieu (même interrompu au bout de quelques notes). Ainsi les procès imperfectifs, pour être réalisés, ont besoin d'être entamés, et peuvent ensuite s'interrompre n'importe quand. EX: les verbes trouver, sortir, naître, atteindre, mourir, indiquent un aspect perfectif. Les verbes chercher, marcher, manger, chanter, vivre, indiquent l'aspect imperfectif. Les aspects perfectif et imperfectif sont des aspects dynamiques. Les procès statiques (avoir, connaître, demeurer, etc.) ne contiennent donc ni l'aspect perfectif ni l'aspect imperfectif, mais l'aspect statique.
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